- Un lointain rapport avec une ancienne armoirie ? se décida-t-il
Surprise par sa voix, la directrice reporta son attention sur son invité, avant de voir qu'il pointait le décor du doigt.
- Oh non. Bien imaginé ceci dit. Cet assemblage fait plutôt office d'emblème de l'établissement. Le lierre représente la fidélité, et le lys...
- La pureté, compléta Sony de lui-même.
Birgit hocha la tête en signe d'approbation. Elle ne pouvait s'empêcher de tourner la tête chaque fois qu'ils dépassaient une salle de classe. Chaque porte était consciencieusement close, qu'il y ait cours ou non. Elle se fit la réflexion que c'était le genre de détail suspect. Nul doute que la présence de cet inspecteur l'intimidait. Elle tenta de rebondir sur le sujet, cherchant à détendre l'atmosphère.
- Etonnant que vous pensiez d'abord aux armoiries. J'étais certaine que vous n'étiez pas du pays. Vous avez travaillé en tant que militaire peut-être ?
- Je ne le suis pas en effet. Je suis basé en France, mais vous savez ce que c'est, les problèmes de limites territoriales dans les affaires.
La réponse dut lui suffire car elle ne le relança pas, ne notifiant même pas qu'il avait élucidé la question.
- C'est ici, finit-elle par déclarer alors que le couloir se subdivisait à nouveaux en deux chemins parallèles.
Le premier virait légèrement, si bien que Sony n'en vit pas le bout. Le second, qu'ils empruntèrent, donnait sur un court escalier en descente. L'endroit, nullement constitué de fenêtres, n'était éclairé que d'un faible luminaire en longueur. Plus bas, les marches débouchaient directement sur une lourde porte à double battant, au dessus de laquelle trônaient les lettres gravées indiquant « bibliothèque ». Lorsque la directrice poussa une moitié de porte, Sony fut surpris que l'étriqué couloir sombre puisse laisser place à une vaste pièce tout ce qu'il y avait de plus lumineux. La bibliothèque se constituait d'une succession d'espaces, délimités uniquement par de hautes étagères. Les plus grandes, rasant le plafond, se rejoignaient sous la forme d'un arc traçant un couloir central, permettant de voguer d'une section à l'autre.
Contrairement à l'idée qu'il se faisait des bibliothèques scolaires, bruyantes d'élèves qui ne respectaient pas le silence studieux imposé, et bardées de livres mal remis en place, celle-ci semblait sortir d'un conte de fée. Le genre d'endroit paisible que Sony aurait aimé connaitre du temps où il avait l'âge des gamins qui trainaient là. Puis il se rappela que les gamins qui trainaient là, justement, n'avaient rien d'autre dans la vie, qu'une éducation primaire, et les bouquins qui trônaient ici. Les quelques élèves présents éparpillés dans la pièce semblaient plongés dans leurs lectures respectives. Un seul croisa leur chemin, en sens inverse, s'écartant poliment pour laisser le passage à la directrice.
- Bonjour Madame la Directrice.
- Bonjour Malo.
- Monsieur, gratifia-t-il Sony, d'un signe de tête respectueux, tout sourire, avant d'éloigner sa tête blonde et ses grandes jambes.
Il était déjà trop loin pour que Sony lui réponde, mais à son sourire inégal, et ses joues rondes, il lui semblait reconnaitre l'enfant au ballon de mousse, immortalisé sur la quatrième de couverture de la brochure de St Alstair.
La directrice souriait à présent à son tour, signe de l'attachement qu'elle semblait porter à chacun de ses élèves, et tentait tant bien que mal de dissimuler.
- Ce sont de bons enfants, finit-elle par lâcher, comme si Sony lui avait intimé de se justifier. Certains sont un peu maladroits, d'autres moins doués. Leur seule erreur est de ne pas avoir eu autant de chance que les autres. Mais ce sont de bons enfants.
Elle jeta un regard en coin à Sony, ce genre de regard qui lui laissait deviner la suite des mots non prononcés. Kathleen ne faisait pas exception.
Il se contenta de sourire, se retenant de lui répondre que son métier lui avait appris que les gens cachaient bien leur jeu. Que ce soit le métier d'inspecteur, que la directrice pensait qu'il exerçait, ou son véritable métier, la règle ne connaissait pas d'exception.
- Je vous en prie, par ici.
Ils venaient de dépasser la section « Cultures, croyances et Religions » dernière section de la bibliothèque, et atteignirent une porte dans le fond de la salle. Aucune inscription n'y figurait. Simple porte de bois, vieillie, d'époque très certainement, qui n'aurait pas résisté à quelques bons coups bien placés. Néanmoins, la directrice dénicha une clé parmi toutes celles qui figuraient sur son trousseau garni, et déverrouilla l'accès aux archives.
Elle pénétra avant lui dans la minuscule pièce d'à peine quelques mètres carrés, passant un doigt sur l'interrupteur qui, au vu du grésillement de l'ampoule, ne devait pas servir souvent. La lumière orange encercla les lieux, et bientôt des centaines de dossiers compactés les uns contres les autres les entourèrent.
- Excusez le dérangement. Ce n'est généralement pas une partie de notre établissement qui intéresse les gens. St Alstair n'a rien d'historique en soi..
- Pas de problème.
Les mots étaient sortis, bruts de forme. Il ne voulait pas que sa visite s'éternise.
La directrice se dirigea vers les étagères du fond, passant son doigt sur les pochettes suspendues aux crochets.
- Quelle année vous cherchez au juste ? La dernière année scolaire de Kathleen ? demanda-t-elle alors qu'elle tirait une brochure du lot.
- Pour commencer, ça devrait faire l'affaire.
Elle lui tendit le document sans se retourner, revenant aux pochettes précédentes. A mesure que les évènements s'éloignaient, la couleur orange des dossiers passait, virant d'un orange brut à un saumon crème.
Sony fixa un instant la première de couverture de la brochure qu'il tenait dans ses mains.
Datant de 2012, elle vantait l'établissement « St Alstair, la moralité pure et l'éducation fidèle font de cette structure un lieu de choix. » Il se demandait bien quel genre de grenouille de bénitier croyait à ces stupidités. Un lieu de choix, pour qui ? Surement pas pour les gamins qu'on trimballait là de force, faute d'avoir une véritable famille. Passé cette réflexion, une autre pensée lui vint : celle qu'il détenait peut-être entre ses mains, de quoi approuver – ou non – le travail de reconstitution de Sergueï. Un vrai visage. Pas un visage façonné numériquement par Dieu sait quelle sorcellerie aléatoire.
Birgit passait toujours en revue les pochettes lorsqu'il se décida à ouvrir la brochure. Il laissait filer les pages entre ses doigts, ses yeux parcourant rapidement les images çà et là. Anniversaires, collectes de fond, promotions du meilleur élève de chaque section, et bien sur l'inévitable section du Noël. Comme s'il semblait nécessaire de justifier au monde qu'ici aussi on s'amusait dans la joie et la bonne humeur. Sony referma la revue, presque déçu de l'échec, mais néanmoins peu surpris. La directrice avait entendu les pages s'entrechoquer, plus qu'elle n'avait suivi le geste des yeux.
- Rien ?
Elle n'attendit même pas la réponse du pseudo inspecteur pour reprendre.
- J'étais pourtant certaine qu'elle figurait quelque part dans...
Elle ne termina pas sa phrase, plongeant sa main dans la pochette des années 2010 et plus. Elle s'empara de la brochure que Sony tenait encore, lui échangeant contre celle de l'année précédente.
- Je me souviens avoir vu ces photos à l'élaboration d'une maquette. Au final, je ne sais même plus si elles avaient été validées ou non. Je perds la tête avec tous ces papiers. Je suis en train de vous les chercher dans les fin 90, début 2000 Pour ça, je suis sure, à l'époque j'enseignais encore, j'ai moi-même pris quelques photos qui figurent dans les magasines... Si je le retrouve ! monologua-t-elle alors que Sony recommençait à faire défiler les pages.
Même schéma, quasiment le même sommaire que le précédent. Le jeune homme commençait à se dire que tout cela était vain. A quoi cela lui servirait-il ? Ils disposaient déjà de ce qui se rapprochait le plus d'une photo. Et quand bien même, en trois ans, si tant est qu'elle soit toujours en vie quelque part, cette fille avait eu le temps de changer.
Au centre de la revue, un reportage sur les saisons. Des dessins de gamins, des photographies de l'établissement sous l'égide de chacune des quatre saisons, et des jeux extérieurs. Beaucoup. Comme si une fois de plus, la joie apparente de ces images prises à la volée détenait le pouvoir d'exorciser le reste des trois cent soixante-quatre autres jours par an. Une bande d'enfants jouait dans la neige, emmitouflés dans ce qui ressemblait de loin à des combinaisons, des filles autour d'un banc encerclées par les feuilles de l'automne, d'autres occupées à tresser des couronnes de fleurs... Sony se fit la réflexion que ces photographies là n'avaient pas l'air si festives que ça. Quelques photographiés ne faisaient pas grand effort pour sourire. A part les filles à la couronne de fleurs, celles de la photographie d'à côté se montraient plus réservées. Une jeune fille, les jambes étalées sur un banc, tournait le visage vers un point qui, selon son air, semblait la contrarier. L'autre jeune fille debout, juste à côté, les deux pieds bottés et dans une flaque d'eau, fixait l'objectif d'un air de défi, et un peu d'amusement, un début de sourire sur le visage. Un groupe d'autres filles discutait à l'arrière, ne semblant nullement se soucier du photographe. Du reste, on se demandait ce qui avait bien pu pousser ce dernier à immortaliser ce moment précis. Le cliché n'avait rien qui puisse mettre quoi que ce soit en valeur. Le temps ce jour là avait l'air maussade, le coin de la cour ne mettait pas l'environnement en valeur, et même les modèles ne tentaient pas de se démarquer. Sony fixait l'image, la curiosité piquée, pour il ne savait quelle raison. La fille dans la flaque d'eau le fixait, l'air malin, comme si elle savait que son comportement n'était plus acceptable pour une fille de son âge, mais qu'elle s'en fichait. Pire, qu'elle espérait que cette photographie là allait apparaitre dans la brochure de l'école. Visiblement, elle avait obtenu ce qu'elle voulait. Quelque chose dans son regard attirait son attention. Dans son regard ou dans son physique. Ses boucles blondes encadraient un visage relativement poupin pour son âge, mais son regard espiègle traduisait tout de sa personnalité.
- Oh, vous l'avez trouvée, s'exclama Birgit, à présent penchée sur le journal.
Le regard de Sony se posa sur la directrice, puis revint sur la photographie qu'elle fixait en souriant. Sony déposa le magazine dans les mains de Birgit, qui ne comprit pas de suite son geste, avant de se pencher sur sa mallette. Sans un mot, il finit par en extirper la reproduction numérique de Kathleen, la déposant au centre du magazine, occultant une partie de la photographie, de manière à la comparer à l'adolescente bouclée.
- J'ai du mal à l'imaginer, finit-il par laisser entendre.
Sans un mot, bien qu'une esquisse de sourire se profilait sur ses lèvres, la jeune directrice fit glisser la photographie de Kathleen sur le magazine, dévoilant le reste de la photo sur papier glacé où la blonde bouclée souriait.
- C'est parce qu'il s'agit de Madalyn. Kathleen est ici.
Elle tapotait la photographie du bout de l'ongle, amenant le regard de Sony à quitter la blonde bouclée, pour se fixer sur la blonde aux cheveux lisses, installée sur le banc. Sony ne dit plus rien, tandis que la directrice souriait de plus belle, arguant que la prénommée Madalyn avait toujours eu l'art d'attirer l'attention sur elle. Bien qu'à n'en pas douter, cette dernière faisait figure d'élément central dans la composition de la photographie, Sony se trouva incapable de revenir sur Madalyn, une fois que son attention se fut portée sur la jeune fille au second plan. Son regard n'avait de cesse d'alterner entre le portrait numérique, et la photographie de la brochure. Évidemment, une fois qu'on avait le nez dessus, on devinait la ressemblance, même si l'angle de vue différait. Sur l'image, une version plus jeune de Kathleen, au visage légèrement plus arrondi, faisait la moue, les sourcils arqués dans un froncement qui en disait long sur son humeur. Le visage et le regard portés vers un point hors champ, elle ne se souciait guère d'apparaitre sur le cliché. Pour autant, en dehors de son attention entrainée ailleurs, on la devinait faite pour attirer les regards. Pas du même genre que l'adolescente devant elle, plutôt exubérante, non. Plutôt une attention timide qui se déroulait petit à petit, sous une foule de petits détails qui composaient le tableau. Sony nota les nombreuses contradictions qui émanaient de Kathleen, surement bien malgré elle. A la fois assise en travers du banc, dans une position permettant d'élargir son champ de confort, les jambes pourtant à demi repliées vers elle. Elle semblait tenir d'une main les pans de son long manteau refermé sur elle, l'autre main posée négligemment sur le bois mouillé. Les membres inférieurs alignés sur le devant, mais la tête délibérément tournée vers l'arrière. L'air de ne vouloir rien avoir à faire là, mais le corps posant inconsciemment à la manière des jeunes modèles en manque d'inspiration.
Au fur et à mesure que Sony fixait l'adolescente, les mots lui venaient, sautant à la figure comme les tas de qualificatifs qui ne manquaient jamais de s'imposer à lui quand il observait trop longtemps une personne. Les gens étaient comme des livres ouverts.
Pour lui, Kathleen n'était pas plus secrète qu'une autre. Nul besoin de la connaitre. Les photographies prises sur le vif faisaient office de biographie.
- Confiante mais mal à l'aise, timide. Un brin caractérielle mais pas trop. Le genre à rester campée sur ses positions mais à faire des efforts..Hm... Complaisante. Introvertie...
- Vous êtes sur de ne pas l'avoir connue ? plaisanta la directrice.
- Vous connaissez le proverbe on ne juge pas un livre à sa couverture Mme Brythe ?
La main en suspens au-dessus d'une autre brochure encore plus ancienne, la femme acquiesça, ne comprenant pas où le jeune inspecteur voulait en venir.
- C'est exactement ce que je fais. Je ne juge pas les livres à leur couverture.
- C'est pourtant ce que vous venez de faire, sans vous offenser.
Avec lenteur, Sony referma la brochure après un dernier regard sur l'adolescente disparue.
- Sans vous offenser, la plupart des gens n'ont aucune couverture. Il suffit de les observer.
Il leva légèrement la brochure qu'il désigna d'un mouvement de tête.
- C'est pourquoi vous ne me contredisez pas sur son compte.
Birgit inspira profondément, sa main se refermant sur la pochette des années 90. Elle en tira une revue visiblement moins épaisse, et à vue d'½il, au papier de moindre qualité, qu'elle tendit à Sony, renchérissant :
- On ne peut pourtant pas lire en tout le monde comme dans un livre ouvert.
Avant qu'il ne réponde, elle ouvrit elle-même le magasine à une page prédéfinie. Le gros titre wordart qui traduisait tout des débuts de l'ère informatique accessible aux particuliers, annonçait Pâques. Entre autres, l'étalage de nouvelles photographies, cette fois en noir et blanc. Le doigt désignant une photographie de forme ovale insérée dans le coin droit de l'article. Bien que de qualité moyenne, on y voyait quatre enfants, des filles, se tenir les mains en une ronde visiblement en mouvement d'après le flou. Sony reconnut le profil de Kathleen, et il lui sembla reconnaitre également l'air effronté de Madalyn, en face d'elle. Restait les deux autres.
- Kathleen et ses amies. Ici, confirma la directrice. Madalyn là. Junia, et Mary-Ann, conclut-elle en les désignant tour à tour. Kathleen avait sept ans, Madalyn aussi. Les deux autres étaient cadettes.
Sony ne répondit pas, fixant tour à tour chaque enfant. On ne pouvait distinguer le visage de Mary-Ann, de dos. Madalyn, à droite, commençait à tourner la tête vers l'horizon, la même direction où la personne photographiant était tournée. Junia, entièrement de face souriait faiblement, et Kathleen, sur la gauche, demeurait inexpressive.
- Elles étaient amies vous dites ?
Birgit hésita un instant avant de répondre.
- Oui, bien sur, oui.
Elle se pencha vers l'article, cherchant des yeux ce qui aurait pu faire douter l'inspecteur.
- Elles font la ronde, comme des enfants normales.
- Certainement, fit simplement Sony. Vous me permettez de sauvegarder cette photo ?
Dans l'incompréhension la plus totale, la directrice hocha la tête, ne notifiant même pas l'ordre à peine dissimulé.
- Evidemment, tout ce qui pourra vous être utile.
Le pseudo inspecteur sortit son téléphone portable et captura la minuscule photo ovale.
- Vous ne préférez pas que je demande à ce qu'on vous la scanne ?
- ça ira, on a du bon matériel, précisa-t-il non sans sourire.
Il rendit le magazine à sa propriétaire avant d'ajouter :
- Je suppose que vous conservez aussi les dossiers d'élève ?

Simple et concis, assez pour ferrer le poisson. La réponse ne tarda pas à arriver.
De : <police_dcpj@interieur.gouv.fr>
A : <Moi>
De : <Moi>
A : <police_dcpj@interieur.gouv.fr>
20 000 contre lieu et horaires. Si vous acceptez, vous les laisserez en petites coupure à l'endroit que je vous indiquerai.
De : <police_dcpj@interieur.gouv.fr>
A : <Moi>
Pouvez-vous certifier qu'il s'agit bien de cette personne, mineure au moment des faits ?
De : <Moi>
A : <police_dcpj@interieur.gouv.fr>
Je le certifie.
De : <police_dcpj@interieur.gouv.fr>
A : <Moi>
Retournez à la case départ. Ne passez pas par la case prison. Ne touchez pas les 20 000¤.
« INtellectum tibi dabo et instruam te in via hac qua gradieris firmabo super te ocuLos meos »
La-Tasse-de-The, Posté le vendredi 30 mars 2018 13:58
Re,
Voici mes corrections :
1. - Etonnant que vous pensiez d'abord aux armoiries. J'étais certaine que vous n'étiez pas du pays. Vous avez travaillé en tant que militaire peut-être ?
>> Étonnant
2. - C'est ici, finit-elle par déclarer alors que le couloir se subdivisait à nouveaux en deux chemins parallèles.
>> à nouveau
3. Le premier virait légèrement, si bien que Sony n'en vit pas le bout. Le second, qu'ils empruntèrent, donnait sur un court escalier en descente.
>> C'est un peu bizarre je trouve de dire que l'escalier est en descente. En fait, l'escalier est bidirectionnel. Ce qui change dans la manière dont il est perçu, c'est la position de celui qui l'emprunte, de bas en haut ou de haut en bas....
4. La directrice souriait à présent à son tour, signe de l'attachement qu'elle semblait porter à chacun de ses élèves, et tentait tant bien que mal de dissimuler.
>> à présent à son tour est un peu lourd, je trouve
5. Néanmoins, la directrice dénicha une clé parmi toutes celles qui figuraient sur son trousseau garni, et déverrouilla l'accès aux archives.
>> figuraient n'est pas terme adéquat ?!?
6. Surement pas pour les gamins qu'on trimballait là de force, faute d'avoir une véritable famille.
>> Sûrement
>> trimbalait
7. Je suis en train de vous les chercher dans les fin 90, début 2000 Pour ça, je suis sure, à l'époque j'enseignais encore, j'ai moi-même pris quelques photos qui figurent dans les magasines...
>> je suis sûre
>> magazine
8. A quoi cela lui servirait-il ?
>> À quoi
9. Beaucoup. Comme si une fois de plus, la joie apparente de ces images prises à la volée détenait le pouvoir d'exorciser le reste des trois cent soixante-quatre autres jours par an.
>> reste ... des autres (c'est redondant)
10. A part les filles à la couronne de fleurs, celles de la photographie d'à côté se montraient plus réservées.
>> À part
11. Le temps ce jour là avait l'air maussade, le coin de la cour ne mettait pas l'environnement en valeur, et même les modèles ne tentaient pas de se démarquer.
>> ce jour-là
12. Sony nota les nombreuses contradictions qui émanaient de Kathleen, surement bien malgré elle. A la fois assise en travers du banc, dans une position permettant d'élargir son champ de confort, les jambes pourtant à demi repliées vers elle.
>> sûrement
>> À la fois
13. Avant qu'il ne réponde, elle ouvrit elle-même le magasine à une page prédéfinie.
>> magazine
14. On ne pouvait distinguer le visage de Mary-Ann, de dos. Madalyn, à droite, commençait à tourner la tête vers l'horizon, la même direction où la personne photographiant était tournée.
>> répétition de tourner
15. - Oui, bien sur, oui.
>> sûr
16. - Evidemment, tout ce qui pourra vous être utile.
>> Évidemment
17. - ça ira, on a du bon matériel, précisa-t-il non sans sourire.
>> Ça ira
18. es différentes classes sociales n'avaient surement pas la même définition de petites coupures.
>> sûrement
19. A quel point fallait-il être stupide pour répondre à un avis de recherche dont on savait qu'il ne correspondait pas à la personne recherchée ?
>> À quel point
20. A la place, le personnage leva son minuscule bras et lui fit signe, avant de baisser son pantalon virtuel.
>> À la place
21. De la tache d'urine noire, sortie un deuxième petit homme qui, tout comme le premier, salua l'adolescent avant de se mettre en besogne.
>> sortit
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Le coup des bonhommes qui se multiplient m'a fait rire. Le coup du c'est quoi des petites coupures aussi :)
Célia